De la fumée sans feu

Publié le par Cigarette électronique

20 fév 2008

L’“inhalateur”, une cigarette qui se fume dans les lieux publics

Ça ressemble à une cigarette, ça a le goût (ou presque) de la cigarette, mais ce n’est pas une cigarette. Les récalcitrants, ceux que l’interdiction de fumer dans les lieux publics depuis janvier dernier n’a pas découragés, font encore de la résistance sur les trottoirs des restaurants et des cafés.
Un effet “Canada dry”
Cette “mode” a fait son temps. Un nouvel ersatz fait son apparition : la cigarette électronique, un nouveau marché forcément émergent, que se partagent une petite dizaine de fabricants. “Elle est légèrement plus longue qu’une clope traditionnelle, une dizaine de centimètres, et se décompose en trois parties : un corps en acier, avec une batterie, un microprocesseur permettant de brûler la substance contenue dans une cartouche de nicotine qui équivaut à un paquet de cigarettes, et un inhalateur”, explique le créateur de la marque Edsylver, Stéphane Pader.
Le principe est simple : dompter le manque et reproduire la gestuelle si chère aux amateurs de blondes grillées, à grand renfort de volutes de fumée (remplacée par de la vapeur d’eau colorée et inodore). Suivant les marques, il faut compter entre 89 euros et 129 euros. Loin d’être une incitation au tabagisme, cette cigarette “de substitution”, si elle ne se positionne pas sur le créneau de la santé et de la prévention, est commercialisée avec des recharges plus ou moins dosées et peut permettre aussi de se sevrer. Même si le goudron, l’acétone et autres substances nocives disparaissent, au final, la nicotine reste une drogue.   

Source : metrofrance.com

Publié dans Articles de presse

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article